La marche
des femmes

« Les femmes sont des agents fondamentaux de changement pour lutter contre la pauvreté rurale, la faim et la malnutrition. Elles représentent près de 50 pour cent, voire plus, de la main-d’œuvre agricole dans les pays en voie de développement. »

Source : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

Besoins différenciés
des femmes et des hommes

Saviez-vous que…

« Si les femmes avaient le même accès que les hommes aux ressources productives (….), ceci pourrait se traduire par une réduction de 12 à 17 % du nombre de personnes souffrant de faim dans le monde » (FAO, 2011)

Afin de capter ces inégalités et les besoins différenciés des femmes et des hommes, deux conseillères expertes ont mené une analyse comparative entre les sexes (ACS), l’une au Sénégal, l’autre au Burkina Faso.

Il est ressort que : « Depuis l’arrivée de programmes comme celui d’UPA DI, les femmes participent plus, ce qui a levé pas mal de tabous, particulièrement dans les villages. (…) Les hommes ont laissé plus de place à la femme dans la sphère productive. Cela crée de meilleures relations, non seulement dans le travail collectif, mais au sein même de la famille. Il y a plus de solidarité, de compréhension et de participation aux prises de décisions. Quand on permet aux femmes de s’exprimer, elles apportent beaucoup à la société, mais il faut leur donner l’occasion. »

Témoignage extrait du rapport ACS Sénégal

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Marie-Luce Meillerand a réalisé deux missions d’appui au Bénin. Ses séjours lui ont permis d’accompagner l’Union des coopératives des femmes agricultrices et transformatrices (UCoFAT) qui œuvre dans la région de Savalou. Ces mandats s’inscrivaient dans la mise en œuvre de la politique d’égalité entre les femmes et les hommes de l’Union des groupements des agriculteurs Mowossokpo (UGAM), dont fait partie l’UCoFAT.

 

Voyons ce que Marie-Luce a à nous raconter…

Mission des
Agricultrices au Bénin

En 2018, les Agricultrices du Québec (AQ) et UPA Développement international (UPA DI) ont signé une entente de collaboration avec l’objectif de partager leur vécu et leur expertise avec les organisations paysannes d’ailleurs. Il faut dire que pour UPA DI, il est essentiel que les femmes soient au coeur de l’élaboration des programmes et des projets de développement. Une des premières actions découlant de ce partenariat a été l’organisation en janvier d’une mission exploratoire au Bénin où, en compagnie de France De Montigny, directrice des AQ, j’ai eu le grand privilège de vivre une expérience de coopération et de partage avec des femmes remarquables, des sœurs de terre. Retour sur cette mission, tenue du 14 au 28 janvier.

Les Savoirs de plusieurs femmes
de la terre renforcés en RDC

En mai dernier, ce fut enfin le fil d’arrivée pour 68 paysannes et 22 paysans de Boukanga Lonzo. Ces personnes ont terminé les formations Profession : Paysan, données sur une période de 14 mois, du programme Les Savoirs des gens de la terre (LSGT). De ces 90 personnes, 30 d’entre elles ont reçu un fonds rotatif pour mettre en œuvre leur projet de production animale ou végétale. Au fil des années, d’autres membres pourront à leur tour réaliser leur projet, à même les remboursements des cohortes précédentes.

C’est un grand jour. On a bien travaillé. LSGT a tenu ses promesses. Tous les notables sont là pour féliciter et encourager les finissantes et les finissants. On chante, on danse et on joue même une petite pièce de théâtre pour raconter l’aventure LSGT.

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La Politique d'aide internationale féministe du Canada